Friday, June 16, 2023

AVIS DAPPEL A CANDIDATURE Pour Le RECRUTEMENT D'UN EVALUATEUR

Countries: Chad, Niger, Nigeria
Organization: ALIMA
Closing date: 16 Jul 2023

Termes de Référence pour le recrutement d’un évaluateur pour l’évaluation finale du projet « Amélioration de la qualité des soins et formation des personnels de santé à la prise en charge de la MAS au Mali, Tchad, Nigeria, Niger », financé par l’AFD sous référence AFD CZZ 2725 01 D

TITRE DU PROJET : Amélioration de la qualité des soins et formation des personnels de santé à la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère

Nom de l’organisation : The Alliance for International Medical Action (ALIMA)

Localisation : UNT de N’Djamena, CRENI de Dakoro et ITFC de Maiduguri

Pays d’affectation : Tchad, Nigeria, Niger

Durée de la mission envisagée : 1 mois

Date de démarrage de la mission souhaitée :

01/08/2023

  • I. Avant-Propos

The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale fondée en 2009. ALIMA a pour objectif de produire des secours médicaux de qualité dans des zones de forte mortalité et d’améliorer la pratique de la médecine humanitaire en développant des projets innovants associés à de la recherche médicale. ALIMA travaille aujourd’hui dans 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et du centre et 1 pays d’Europe.

  • II. Description du Projet

Le tableau ci-dessous décrit le projet « Amélioration de la qualité des soins et formation des personnels de santé à la prise en charge de la MAS au Mali, Tchad, Nigeria, Niger »

Durée : 36 mois

Budget total contractuel :3.859.952 €

Lieux :Mali, Tchad, Nigéria, Niger

Objectifs de l’action :

Objectif Général : Contribuer à la réduction de la mortalité infantile en Afrique de l’Ouest/au Sahel

Objectifs Spécifiques :

Objectif Spécifique (OS) 1 : Améliorer la qualité des soins dispensés par les districts sanitaires ciblés pour réduire la mortalité liée à la liée à la malnutrition aigüe sévère

Objectif Spécifique (OS) 2 : Assurer la formation des personnels de santé nationaux pour la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère

Bénéficiaires directs :

40 466 bénéficiaires ciblés, dont :

- 39 332 200 enfants Malnutris sévères de moins de 5 ans pris en charge dans les 5 structures médicales appuyés

- 1 124 Personnels de santé (médecins et infirmiers) formés dans la prise en charge des cas de MAS

Résultats attendus :

OS1.R1 : La qualité des soins est améliorée dans les structures de santé appuyées.

OS1. R.2 : Les capacités des districts sanitaires et des ONG partenaires sont renforcés pour assurer une prise en charge de la MAS de qualité et le suivi des activités nutritionnelles

OS2. R.1 : Les personnels de santé nationaux sont formés à la prise en charge de la MAS

OS2.R2 : Les personnels de santé formés délivrent des soins de qualité dans leurs structures de santé d’affectation

Activités principales :

OS1.R1.

  • Appui RH aux structures de prise en charge
  • Appui en intrants médicaux et équipements médicaux nécessaires à une prise en charge de qualité
  • Appui aux examens de laboratoire et à la banque de sang
  • Amélioration de l’accès à l’eau, des conditions d’hygiène et des structures d’assainissement des structures de santé appuyées
  • Appui au système de référence/contre référence des cas de malnutrition aigüe sévère compliqués

OS1. R.2.

  • Conduire des supervisions formatives des RH médicales des structures de santé
  • Organiser des supervisions conjointes des structures de santé avec les autorités sanitaires
  • Appui à la gestion des données et à la transmission des rapports hebdomadaires d’activités
  • Appui aux outils et techniques de la gestion de stocks des intrants nutritionnels
  • Appui à la planification nutritionnelle dans l’élaboration du plan d’action des DS

OS2. R.1

  • Mise en place d’un comité de pilotage par pays et partenariat avec les directions nationales de la nutrition
  • Elaboration du plan de formation et validation des contenus de formation
  • Formation des formateurs au sein des équipes ALIMA et MOH
  • Identification des stagiaires par les districts sanitaires
  • Organisation des formations théorique des stagiaires
  • Stage pratique des stagiaires en compagnonnage au sein des structures appuyées par ALIMA

OS2.R2

  • Organisation des supervisions conjointes dans les structures d’affectations par les comités de pilotage
  • Suivi des indicateurs Sphères dans les structures d’affectation
  • Rapport d’évaluation des stagiaires - au moins un par pays
  • Réalisation d’un rapport de capitalisation sur la formation
  • Capitalisation du transfert de l’URENI école de Diola au Ministère de la Santé
  1. Contexte et Justification

La malnutrition aiguë affecte un enfant sur cinq chaque année dans le monde, en compromettant leur développement physique et cognitif. Le faible état nutritionnel des enfants affectés s’accompagne d’une dégradation des défenses immunitaires, favorisant le développement de pathologies pédiatriques associées augmentant le risque de mortalité. Ainsi, 20% des enfants souffrant de MAS doivent bénéficier d’une prise en charge hospitalière. La forme sévère de la malnutrition est donc associée à un fort risque de mortalité et est l’une des causes de décès les plus importantes chez les enfants de moins de 5 ans. Les principaux facteurs de la malnutrition sont le faible accès aux services sociaux de base, le faible taux d’allaitement exclusif, les difficultés d’accès à des aliments variés, nutritifs et sains, le manque d’eau potable, le peu d’infrastructures sanitaires et le manque de service de santé préventif dans un environnement d’insécurité alimentaire qui touche par exemple au Niger plus de 25% de la population rurale (Enquête de vulnérabilité 2015).

La région du Sahel est au-dessus du seuil d’urgence de l’OMS et les taux de Malnutrition Aiguë globale (MAG) mesurés par l’UNICEF au cours de ses enquêtes SMART annuelles montrent dans plusieurs zones une dégradation de la situation nutritionnelle ces dernières années. Ainsi, malgré les efforts de prévention et de prise en charge et les progrès réalisés sur les taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, la menace que représente la malnutrition pour la survie de l’enfant est encore bien réelle.

Dans les pays concernés par l’évaluation finale du projet “Amélioration de la qualité des soins et formation des personnels de santé à la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère”, le contexte sanitaire et nutritionnel est particulièrement difficile :

  • Au Tchad, selon le HNO 2022 de 3,8 millions de personnes avaient besoin d'une assistance nutritionnelle. Le nombre d'enfants à risque de malnutrition aiguë sévère (MAS) était de 343 087. Le taux de malnutrition aiguë globale atteignait 10,9%, tandis que le celui de malnutrition aiguë sévère était de 2%. La situation médicale du Tchad est de plus caractérisée par une insuffisance en personnel de santé qualifié, notamment en dehors de la capitale puisque 52% des médecins et 36% des infirmières et 41% de sages-femmes se concentrent dans la région de N’Djamena (Division de la Formation (DRH)/Ministère de la Santé publique (MSP), 2016).
  • Au Nigeria, le conflit qui sévit depuis 13 ans dans les trois États du Nord-Est (Borno, Adamawa et Yobe) a largement contribué à la détérioration de la situation humanitaire. Dans cette région, le HNO 2022 estime que 1,14 million d'enfants âgés de 0 à 59 mois souffrent de malnutrition aiguë dans le nord-est du pays, avec pour la période de soudure le niveau le plus élevé d'insécurité alimentaire et de malnutrition de l'histoire récente du pays. Dans l’Etat du Borno, où se situe l’ITFC de Maiduguri, le taux de malnutrition aiguë globale est passé de 10,0 % fin 2020 à 11,8 %.
  • Le Niger connaît quant à lui une croissance annuelle de 7% (2022), avec une population dont près de 58% sont des enfants, selon l’UNICEF. En 2023, près de 2,3 millions de personnes auront besoin d’une assistance nutritionnelle, avec une prévalence à la MAG à 12,5% (seuil d’urgence de l’OMS à 10%) et une prévalence de la MAS à 2,7% (seuil d’urgence de l’OMS à) 2%) selon la dernière enquête SMART 2022. En 2023 selon le HNO, un total de 3,4 millions de personnes seront dans le besoin, dont 377,000 personnes déplacées internes et 251,000 personnes réfugiées.

Les difficultés structurelles des systèmes de santé dans ces pays induisent un manque de qualité de la prise en charge nutritionnelle. L’une des plus grandes insuffisances à ce niveau est la formation initiale des professionnels de santé. En effet, les infirmiers et médecins ne bénéficient dans leur formation que d’un bref module théorique sur la prise en charge de la MAS et MAM et n’ont pas l’opportunité de l’appliquer lors de stages pratiques. Pour répondre à cette double problématique de manque de qualité dans la prise en charge hospitalière et du manque de formation des personnels de santé, ALIMA a mis en place, en 2015, en partenariat avec UNICEF et la Direction de la Nutrition, une école de formation pratique des personnels de santé à la prise en charge de la MAS au sein de l'hôpital de Dioïla au Mali – l’URENI Ecole (Unité de Réhabilitation et Nutrition Intensive). Depuis sa création, ALIMA a ainsi formé 320 personnels de santé originaires de tout le Mali, permettant de diffuser les bons gestes de prise en charge dans les hôpitaux du pays, y compris dans les zones non appuyées par des partenaires ou difficilement accessibles. Fort du succès de ce projet, ALIMA a ouvert deux nouvelles unités de formation, au Tchad, à Ndjamena où elle a formé 349 professionnels de santé entre 2017 et 2020, et au Nigeria, à Maiduguri où elle a formé 50 professionnels de santé en 2018.

Dans le cadre du présent projet, ALIMA a renforcé les activités sur ces structures et continué à mettre à l’échelle ce projet via l’ouverture d’une nouvelle unité de formation à Dakoro, au Niger.

ALIMA AU TCHAD, AU NIGER ET AU NIGERIA :

ALIMA est présente au Niger depuis 2009 en partenariat avec l’ONG nationale BEFEN (Bien-être de la Femme et de l’Enfant au Niger), en République du Tchad depuis 2012, où elle travaille en partenariat avec l’ONG Alerte Santé, et au Nigeria depuis 2016. ALIMA et ses partenaires travaillent au travers d’une approche santé intégrée dans divers projets :

  • La prise en charge de la MAS des enfants de moins de 5 ans ;
  • Le renforcement de capacités des professionnels de santé dans la prise en charge de la MAS des enfants de moins de 5 ans ;
  • Le renforcement de l’accès aux soins de santé.

Cette approche intégrée basée sur le renforcement des capacités des partenaires locaux des services techniques, des structures de l’Etat et des communautés à pour but de permettre une maximisation de l’impact sur les populations.

  1. Objectifs et Résultats attendus de la Mission D’évaluation

Démarré en avril 2020, ce programme est en cours d’exécution jusqu’à fin septembre 2023. Son objectif était d’améliorer la qualité des soins dispensés par les districts sanitaires ciblés et d’assurer la formation des personnels de santé nationaux pour améliorer la prise en charge des cas de malnutrition aiguë sévère, afin de réduire la mortalité infantile liée à cette pathologie. Plus spécifiquement, les activités prévues consistaient à :

  • Appuyer les trois structures de prise en charge des cas de MAS (UNT) en leur fournissant un appui RH, des intrants et équipements médicaux, des renforts pour les examens de laboratoire et la banque de sang et un appui à la mise en place du paquet minimum EHA ainsi qu’au système de référence des cas de MAS ;
  • Renforcer les capacités des districts sanitaires et des ONG partenaires pour assurer une prise en charge de qualité de la MAS et le suivi des activités nutritionnelles ;
  • Renforcer les capacités des professionnels de santé nationaux à la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère ;
  • Capitaliser sur les formations effectuées en organisant des visites de supervision dans les structures d’affectation par les comités de pilotage désignés au cours du projet.

Cette évaluation vise à mesurer le niveau d’atteinte des objectifs et des résultats attendus et analyser les leçons apprises. Elle permettra également d’identifier la nécessité de mettre en œuvre une deuxième phase du projet dans certains pays ou bien d’évaluer les stratégies de sortie mises en œuvre, selon les besoins.

Les objectifs de l’évaluation sont donc d’une part d’apprécier tant qualitativement que quantitativement les actions accomplies sur le terrain et les résultats obtenus au regard des objectifs fixés. D’autre part, d’élaborer des recommandations sur la logique d’intervention à poursuivre au vu du contexte, des problèmes, des besoins, des faiblesses et des capacités des différentes parties prenantes.

Le projet devra être évalué selon les critères : pertinence, couverture, efficacité, efficience, durabilité, impact et cohérence.

Ainsi, l’évaluateur pourra examiner les éléments suivants (liste non exhaustive) :

  • Impact de la formation dans les structures de soin : amélioration des techniques de soins et d’hygiène (examen physique, prescription médicale, surveillance des patients, suivi de la prise des aliments thérapeutiques etc.), du système de référence/ contre référence). Quelles sont les faiblesses relevées dans les structures de santé pour déterminer les thématiques à renforcer lors de la formation : les formations répondent t-elles aux besoins en renforcement de compétences techniques du personnel de santé, les indicateurs de performance des structures ont-ils augmenté ?
  • Évaluation du format des sessions de formation (sessions d’une durée de 3 semaines à 1 mois selon les pays avec 1 semaine de théorie et 2 à 3 semaines de pratique) : pertinence de la fréquence, adaptabilité selon les contraintes contextuelles et imprévus, etc.
  • Guide de facilitation et de supervision adapté au module PCIMA utilisé par les formateurs : évaluer la fréquence d’utilisation du guide par les formateurs, son utilité, son appropriation, sa pertinence, son application correcte afin de l'adapter aux besoins.
  • Evaluation des formations pratiques : méthode de compagnonnage (atouts, faiblesses, points d’amélioration), évaluation des outils mis à disposition des stagiaires (utilisation, pertinence, appropriation)
  • Évaluation des visites de suivi post-formation des stagiaires sortis de l’UNT Ecole : utilisation et suivi du plan d’action élaboré d’un commun accord avec les encadreurs (utilisation, pertinence, appropriation), identifier les faiblesses récurrentes des mises en application des acquis de formation.
  • Analyse des rapports de suivi de l’équipe d’encadrement et des districts sanitaires pour concilier les leçons apprises.
  • Renforcement des capacités des acteurs locaux : niveau d’appropriation locale de la prise en charge(évaluer la résilience des structures de santé et de la population et adapter la formation pour son renforcement).
  • Relation avec les partenaires locaux d’ALIMA : évaluation de leur implication dans la conception, la planification et la mise en œuvre des activités du projet. Coordination avec les acteurs institutionnels (ministères de la santé) et autres acteurs clés.
  • Recueil des recommandations pour une pérennisation de l’approche : capitalisation des bonnes pratiques et leçons apprises du projet, analyse des points forts et des faiblesses constatés lors de la mise en œuvre.

L’évaluation devra prendre en compte les évolutions contextuelles afin d'apprécier les résultats obtenus et leurs impacts à la lumière de la situation des pays concernés.

Par ailleurs, l'évaluateur devra examiner les thématiques transversales, à savoir :

  • Environnement : ALIMA a pour objectif d’éviter tout impact environnemental négatif dans le cadre de ses projets. Au regard de ces ambitions, la prise en charge de la MAS dans les structures sanitaires concernées se fait-elle dans le respect de l’environnement avec une bonne pratique de la gestion des déchets biomédicaux (triage, recyclage, destruction) ?
  • Genre : c’est l’état de santé de l’enfant qui est à la base de sa prise en charge dans le cadre de ce projet. Cette approche permet-elle bien de prévenir tout risque de distinction basée sur le genre lors du diagnostic nutritionnel des enfants consultés ?Par ailleurs, ce projet comporte une dimension genre importante puisqu’il vise à intégrer un volet de formation aux techniques de dépistage de la malnutrition via l'approche PB Mères. Cette stratégie renforce-t-elle bien le rôle des femmes au sein du foyer, et leur pouvoir de décision concernant la santé de leurs enfants ?
  • Jeunesse : la prise en compte de la jeunesse est inhérente aux activités du projet puisqu’il s’agit d’un projet de prise en charge de la MAS. Les jeunes sont également particulièrement concernés par les activités de formation. La formation renforce t-elle suffisamment leurs compétences pour garantir un accès à l’emploi ?

V. Organisation de L’évaluation

  1. Méthodologie et déroulement proposés

L’évaluateur est libre de proposer sa propre méthodologie dans son offre technique. Néanmoins nous proposons un déroulement de sa mission en quatre temps :

  1. Préparation et étude documentaire
  2. Présentation de la note de cadrage de l’évaluation
  3. Visites de terrain (UNAs et UNT) et entretiens (DNTA, autorités locales, bénéficiaires, partenaires, etc.)
  4. Analyse et évaluation
  5. Premier draft de rapport
  6. Restitution et version finale

Lieux de travail : République du Tchad – N’Djamena, République fédérale du Nigeria - Maiduguri, République du Niger - Dakoro.

Durée : 1 mois.

  1. Positionnement de l’évaluateur

ALIMA et ses partenaires attachent une grande importance à l’évaluation de leurs activités humanitaires pour améliorer leur efficacité et leur redevabilité envers les bénéficiaires ainsi que les bailleurs de fonds. L’évaluateur doit donc pouvoir apporter une réponse directe et précise à tous les points contenus dans les termes de référence de manière pratique.

Compte tenu du contexte sécuritaire, et à titre tout à fait exceptionnel, la mission d’évaluation sera placée sous l’autorité du Chef de Mission pour tous les aspects liés à la sécurité de la mission. Il sera ainsi imposé à l’évaluateur d’utiliser les moyens de ALIMA pour faciliter la mise en œuvre de cette évaluation et de garantir sa sécurité. Ainsi, il sera mis à disposition de l’évaluateur un véhicule pour ses déplacements. Si l’évaluateur est expatrié, il aura à disposition les logements et les bureaux ALIMA.

  1. Profil de l’évaluateur
  • Expérience dans l’évaluation de projets santé-nutrition
  • Master en santé publique et/ou en épidémiologique
  • Expérience dans le contexte des pays concernés ou dans des contextes similaires (contexte de sécurité instable)
  • Bonne maîtrise du français et de l’anglais

Il appartient à l’évaluateur de proposer son équipe dans l’offre technique.

  1. Livrables attendus
  • Rapport de capitalisation : un rapport de capitalisation sera rédigé afin de présenter les bonnes pratiques et les leçons apprises du projet, analyser les points forts et les faiblesses constatés lors de la mise en œuvre, présenter les résultats finaux du projet et recueillir les recommandations pour une pérennisation de l’approche.
  • Rapport d’évaluation : un draft de rapport d’évaluation sera soumis par l’évaluateur au plus tard deux semaines après son retour de la mission. ALIMA procédera à une première lecture du rapport et apportera ses commentaires, que l’évaluateur prendra en compte avant de rendre la version finale.
  • Séance de restitution : une présentation de la version finale du rapport d’évaluation avec les résultats atteints, les difficultés rencontrées et les leçons apprises sera faite au cours d’une séance de restitution organisée par l’évaluateur à destination de toutes les parties prenantes du projet

Le but du rapport :

  • Présenter les conclusions de l’évaluateur en réponse aux questions figurant dans les termes de références.
  • Présenter les recommandations établies à partir de l’analyse et des conclusions de l’évaluateur.

Le rapport sera rédigé en français, soumis en version numérique et en version papier. Ces deux versions devront être strictement identiques, y compris les annexes.

  1. Documents de référence
  • La convention de financement entre ALIMA et l’AFD
  • Le rapport intermédiaire narratif, qui couvre la 1ère tranche du projet
  • La liste indicative des documents à consulter
  • La liste indicative des structures à rencontrer
  • Le plan type du rapport d’évaluation
  • La déclaration d’intégrité, d’éligibilité et d’engagement environnemental et social complétée et signée par la personne habilitée
  1. Proposition technique et financière

Le consultant invité à soumissionner devra fournir les éléments suivants à ALIMA :

Une proposition technique qui devra indiquer :

  • Une note de compréhension des termes de référence ;
  • La méthodologie proposée pour la conduite de l’évaluation ;
  • Les références et expériences du consultant (3 pages maximum) ;
  • Le CV du ou des intervenants et la répartition des responsabilités ;
  • Le calendrier prévisionnel d’intervention ainsi qu’une estimation des charges en hommes/jours ;

Une proposition financière qui devra indiquer :

  • Les coûts totaux de l’évaluation en EUR TTC
  • Les modalités de paiement (échéancier)
  1. Traitement des applications
  2. Evaluation des applications

Le Consultant sera choisi par la méthode de sélection fondée sur la qualité et le coût :

  • Offre technique : compréhension des TDR, méthodologie, expériences du ou des consultants
  • Offre financière : tarifs journaliers, nombre de jours proposés par projet, frais annexes, offre globale correspondant au budget disponible

L’évaluation technique suivra la grille d’évaluation suivante :

Critères :

OFFRE TECHNIQUE : 60%

Compréhension des TDR/Présentation de la méthodologie utilisée : 20%

Références et expériences du consultant : 20%

Expériences d’évaluation de projets humanitaires/ ONG : 10%

Expériences d’évaluation de projets de santé : 10%

CV du ou des intervenants/partage des responsabilités : 10%

Calendrier prévisionnel d'intervention/estimation des charges en jour/homme : 10%

OFFRE FINANCIÈRE : 40%

TOTAL : 100%

Une fois les offres reçues et analysées, les demandeurs se réservent le droit de négocier les propositions avec les candidats présélectionnés.

Le demandeur se réserve également le droit de ne sélectionner aucun candidat si aucune offre n’était jugée satisfaisante.

Toute information concernant les projets et incluse dans les documents de cet appel d’offres ou fournie séparément doit être traitée de façon strictement confidentielle par le prestataire. Les demandeurs acceptent de ne divulguer ou publier aucune information relative à cet appel à d’offres.

De la même façon, tout document fourni par le prestataire sera considéré comme confidentiel.

  1. Chronogramme

Appel à candidature (publication) : Le 16/06/2023

Réception des offres /deadline : Le 16/07/2023 au plus tard

Evaluation des offres : Du 17/07/2023 au 21/07/2023

Notification aux soumissionnaires (Refus / attribution) : Le 24/07/2023

Signature du contrat : Le 25/07/2021

Evaluation Projet : Du 01/08/2023 au 31/08/2023

Restitution de l'évaluation : 15/09/2023

Réception draft rapport : 15/09/2023

Retour d’Alima (après lecture du Draft) : Du 18 au 22/09/2023

Rapport final validé (après les retours de ALIMA) : 30/09/2023

  1. Modalité de paiement

La rémunération se fera en trois tranches :

  • La première tranche sera versée à l’évaluateur/trice au moment de la signature du contrat d’évaluation. Ce premier versement correspond à 40 % de la rémunération globale
  • Un deuxième versement de 40% de la rémunération totale sera effectué au moment de l’envoi du premier draft de rapport
  • Le solde de 20% sera versé à la réception de la version finalisée du rapport.
  1. Annexes
  2. Liste indicative des documents à consulter
  • La proposition de projet ALIMA pour ce projet financé par l’AFD, notamment le budget, le cadre logique, et tout document annexe à la proposition de projet nécessaire à la compréhension du projet ;
  • Le rapport intermédiaire réalisé par ALIMA ;
  • Les documents de formation utilisés ;
  • Les registres et des centres de traitement nutritionnel et tout autre document nécessaire à la collecte de données pour les indicateurs clés du projet ;
  • Tout autre document nécessaire à l’évaluation du projet sur demande de l’évaluateur et validation par le Chef de Mission ALIMA.
  1. Liste indicative des structures à rencontrer
  2. Plan type du rapport d’évaluation
  3. Déclaration d’intégrité, d’éligibilité et d’engagement environnemental et social complétée et signée par la personne habilitée

How to apply

Les candidatures doivent nous parvenir au plus tard le 16/7/2023 à 17h00 GMT, par courrier électronique aux adresses supply@alima.ngo et romane.durieux@alima.ngo en langue française, avec en objet la référence : « Evaluation finale AFD CZZ 2725 01 D »

Pour tout renseignement complémentaire, les soumissionnaires peuvent également contacter les adresses électroniques susmentionnées.

Calendrier de réalisation de la mission :

Publication et invitation à soumettre l’Appel à candidature :Le 16/06/2023

Réception des offres /deadline :Le 16/07/2023, au plus tard à 17h

Dépouillement et évaluation des offres :Du 17/07/2023 au 21/07/2023

Notification aux soumissionnaires (Refus / attribution) :Le 24/07/2023

Signature du contrat :Le 25/07/2021

Evaluation Projet :Du 01/08/2023 au 31/08/2023

Restitution de l’évaluation :15/09/2023

Réception draft rapport :15/09/2023

Retour d’ALIMA (après lecture du Draft) :Du 18 au 22/09/2023

Rapport final validé (après les retours d’ALIMA) :30/09/2023



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